Conseil municipal du 12 novembre 2014 : Coup de théâtre...
Le conseil municipal de Crésantignes s'est réuni le mercredi 12 novembre dernier, précédé comme d'habitude d'une répétition générale !
Bref, ceux qui lisent l'affichage officiel à la mairie (attention danger, voir : Agression... la démocratie selon Monsieur le Maire Blanchard.) ou le journal local (merci à Libération Champagne et à L'est éclair pour leur participation à la démocratie locale ;-), ont pu avoir une petite idée mais partielle et partiale de ce qui s'est décidé ce soir là à la mairie. Normal, c'est semble-t-il, le maire Blanchard en personne qui rédige ce compte rendu minimaliste.
Dans les questions diverses, juste après les décorations de Noël, on peut y lire ceci :
[Le conseil municipal] prend connaissance [d'un] courrier du préfet de l'Aube. Le conseil refuse à l'unanimité (le maire n'ayant pas pris part au vote) l'insertion de la réponse demandée par M. Vaudez dans le registre des délibérations communales.
Comprenne qui pourra.
Alors remontons le fil du temps :
Scène 1 mars 2014 :
2 chemins grossièrement caillassés en toute illégitimité par des personnes privées, intervenant sur le domaine communal deviennent durablement impraticables. Qui a décidé et qui a conduit ces travaux lamentables ?
Scène 2 CM du 24 avril 2014 :
Lettre adressée au CM demandant à ce que ce problème de chemins rendus impraticables soit examiné en réunion de CM.
Scène 3 même jour même heure même lieu
Le conseiller Thionville propose comme solution, d'interdire la circulation sur ces chemins !
durée environ 1 minute
Pour découvrir l'usage du magnétophone ci dessus, cliquez ici.
Scène 4 La réponse différée du maire Blanchard, le lendemain soir, 25 avril : violente et sordide agression sur ma personne.
"Tout commence par des propos insanes et grossiers à mon encontre, proférés à froid, sans raison, par Dominique Blanchard, maire. Ecoutez :
durée environ 2 minutes
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(pour lire une transcription de ce document sonore, cliquer ICI)
A l'agression verbale, va succéder une agression physique au cours de laquelle je vais perdre :-(( une bonne poignée de mes longs cheveux arrachés par l'agresseur et gagner un bon torticolis, douleurs cervicales qui perdurent aujourd'hui encore.
Moins aisément audible que la première partie (au moment de l'agression, je suis dans ma voiture et le moteur tourne), la suite de l'enregistrement est entre les mains de la justice." (extrait de l'article paru le 7 mai 2014 sous le titre : Agression... la démocratie selon Monsieur le Maire Blanchard.)
Scène 5 CM du 20 juin 2014
A la lecture du PV de la dernière réunion, je découvre qu'après s'être défoulé en m'injuriant grossièrement ("ratus", "sale con", "je t'emmerde" et en m'agressant devant la mairie (j'y perds une poignée de mes grands cheveux), le maire est allé ensuite déverser ses insinuations malveillantes sur le registre des délibérations... histoire aussi peut-être d'avoir un "motif" pour m'avoir agressé.
Extrait de la page 154 du registre des délibérations de la commune de Crésantignes.
Scène 6 Demande de droit de réponse aux insinuations malveillantes insérées dans le registre municipal
Droit de réponse adressé au Conseil municipal de Crésantignes
(septembre 2014)
Le registre des délibérations du conseil municipal est un document administratif accessible aux habitants de la commune. Le procès verbal de la séance du 24 avril 2014 (folio 154 du registre) cite par quatre fois mon patronyme VAUDEZ et me met nommément en cause.
Je vous demande de bien vouloir en conséquence
publier dans le registre en question, le présent droit de réponse.
Première citation dans les questions diverses
"- lecture d'un courrier émanant de Monsieur VAUDEZ Pierre"
Je déplore que le rédacteur de ce "procès verbal" (mais qui est-il ?) n'ait pas jugé utile de mentionner l'objet de mon courrier adressé aux conseillers municipaux, le maire préalablement saisi m'ayant grossièrement raccroché au nez. Peu importe qui a été à l'initiative des travaux lourds menés par une personne privée (avec l'aide d'une entreprise locale) sur les chemins de la commune qui longent ma propriété ; toujours est-il que ces travaux conduits par des personnes incompétentes ont rendu durablement ces chemins difficilement praticables. Le conseil municipal et son maire n'ont-ils pas en charge l'ensemble du territoire communal ?
Je regrette que ce même rédacteur n'ait pas jugé opportun de rapporter "l'avis […] exprimé (suite à la lecture du courrier de Monsieur VAUDEZ)" par "Monsieur Laurent THIONVILLE conseiller municipal" (in NB, folio 154). Plus que son nom, la proposition de ce "Monsieur", nouveau conseiller, aurait mérité d'être inscrite pour la postérité dans le registre tant elle est consternante, à l'image de l'appréciation portée sur elle par le maire : "Pourquoi pas !" Le rapporteur aurait pu citer quelques phrases du conseiller THIONVILLE : "Pour simplifier le problème; on pourrait peut-être interdire les chemins à tous les gens", "Comme ça, y a plus personne qui y va".
Bien que ne me concernant pas directement, qu'il me soit permis de signaler au rédacteur du PV que "l'intervention de Monsieur Yohann MRULA" (fort pertinente avec photos à l'appui), ne concernait pas "l'écoulement des eaux dans la ruelle aux Gauthiers" (in Questions diverses, folio 154) mais le déversement d'un émissaire d'eaux usées directement dans la source de la Mogne !
Les 3 autres citations :
Elles figurent dans le registre des délibérations (toujours folio 154) après la mention : "La séance est levée à 21heures 40".
Dans un nota bene (NB) de 4 lignes, le "rédacteur" s'est autorisé à faire état sous une forme insidieuse et malveillante, d'un échange verbal qui s'est produit, non pas PENDANT mais APRES le CM.
A Crésantignes, est-il interdit d'adresser la parole aux conseillers municipaux du maire Blanchard ?.
Bien que je n'ai aucun compte à rendre à qui que ce soit, pas même au conseil municipal, sur cette conversation que le rédacteur par ses insinuations malveillantes sur la forme, semble me reprocher, je note que
1) à ma question polie, posée plusieurs minutes après la levée de séance :
"Excusez moi, monsieur Thionville, je n'ai pas bien compris ce que vous avez dit tout à l'heure. Vous voulez interdire les passages sur les chemins ?" (Vaudez)
le conseiller, qui avait tout loisir de ne pas me répondre, va "bravement" me confirmer que telle est bien la solution durable qu'il préconise:
" Les passages aux particuliers ; on garde les chemins que pour les exploitants agricoles." (Thionville)
Et, "encore assis à la table du conseil" (NB folio 154) le conseiller Thionville d'expliquer (ce que je ne lui avais pas demandé) :
"Bé, moi personnellement je ne les emprunte pas les chemins." (Thionville)
2) dans l'échange qui a suivi, il n'y avait ni vulgarité, ni agressivité seulement l'évidence d'un profond… désaccord. La seule grossièreté que je n'avais pas, faute de la comprendre, remarqué sur le moment, est venue du maire, lorsque ayant salué l'assistance d'un "Bonsoir" général, je me suis dirigé vers la sortie. Son salut ra(t)ciste abject n'a semble-t-il ni surpris, ni fait réagir ses conseillers et le "rédacteur municipal" n'a pas cru devoir en faire état dans son nota bene.
Pierre VAUDEZ
Citoyen de Crésantignes
Scène 7 CM du 12 novembre 2014
Le maire sort par la petite porte de la salle de réunion du CM (on se demande bien pourquoi ?) et le travail achevé, son adjoint va chercher "Monsieur le Maire" (sic) qui réapparait par la porte de... la petite cuisine de la mairie.
durée environ 4 minutes