EMPRUNTS et IMPÔTS : le t(r)op des taux...
...ou comment, plutôt que d'augmenter les impôts communaux, économiser quelques 75 000 euros sur les 116 500 euros de frais financiers
(intérêts) engagés par le maire Blanchard dans les 2 emprunts de la salle des fêtes !!
Les "conseillers" ont-ils ou vont-ils... imposer ;-) au maire d'aller renégocier chez ses banquiers les taux des DEUX emprunts contractés par lui en 2012 pour sa Salle des fêtes ? Il y a urgence.
Deux informations glanées, l'une chez nos proches voisins d'Autre Maire et l'autre dans la presse locale (voir ci-dessous) confirment ce qui a été dit dans un précédent article (voir ICI l'article : Quelques brèves pour l'édification des foules) à savoir que les 2 emprunts contractés en 2012 par le maire Blanchard, l'ont été bien trop tôt (inutilement débloqués en juillet 2012, les fonds sont restés inutilisés pendant plus de 9 mois) et à des taux bien trop élevés, même à l'époque (9 mois plus tard, les taux des emprunts immobiliers avaient très nettement baissé et n'ont pas cessé de baisser depuis lors !).
A défaut de compétence, on peut toujours regarder ce que fait le voisin. La commune d'à coté, vient de souscrire un emprunt d'un montant de 70 000 euros pour une durée de 10 ans au taux de... 1,62 % ! A comparer avec le taux de... 4,32 % du 2ème emprunt de Crésantignes
(80 000 € sur 12 ans).
On peut aussi lire le journal où l'on apprend que "le taux moyen sur 20 ans s'établit à 2,29%" dans l'immobilier et qu'avec un bon dossier, il tombe à 1,69% et 1,50% sur 15 ans". A comparer avec le taux de... 5,10 % du 1er emprunt de Crésantignes (150 000 € sur 20 ans).
COMPARAISON
Pour comparaison, rappelons les caractéristiques de nos 2 emprunts "salle des fêtes" qui sans être toxiques, se révèlent aujourd'hui bien amers et difficiles… à avaler pour les finances communales et pour nous, les contribuables créteignats.
La somme empruntée : elle s'élève à la bagatelle de 230 000 €. Or si l'on en croit "Le mot du maire" de janvier 2015,
"le coût réel [de la salle des fêtes] pour la commune sera de 200 000 €".
Pourquoi alors, avoir emprunté plus que nécessaire ?
A 5,1 % sur 20 ans, cette incongruité d'un excédent emprunté de 30 000 € coûtera quelques
18 500 € aux contribuables pour la gloriole de faire croire que le fond de roulement de la commune est de 30 000 € plus élevé qu'il ne l'est en vérité.
Le montant des frais financiers : les intérêts de ces 2 emprunts vont coûter aux contribuables
116 500 € soit plus de 50% de la somme empruntée
(116 500 € c'est presque l'équivalent des dépenses de fonctionnement de la commune pendant un an).
SIMULATION
Une simulation sur la base des informations recueillies extra-muros (et pour le même capital emprunté de 230 000 €) est douloureuse :
L'annuité de remboursement des 12 premières années tomberait de 20 500 à 16 500 € soit une disponibilité supplémentaire chaque année de 4 000 € ! De quoi imaginer une BAISSE durable des impôts fonciers ;-)).
Le coût total de l'emprunt chuterait de 116 500 € à… 41 500 € !!
Soit une économie globale de quelques 75 000 €.
On croit rêver mais ce n'est pas un rêve. C'est plutot un cauchemar du moins tant qu'au sein du CM personne ne se donnera la peine d'exiger une renégociation de ces emprunts dispendieux qui courent sans entrave depuis déjà 3 ans.
CONCLUSION PROVISOIRE
Mais le maire et ses conseillers préfèrent, confortablement installés dans leur réélection de 2014, augmenter les impôts locaux (ce que depuis 2 ans, ils cachent aux habitants). A croire qu'eux, ils n'en payent pas ou qu'ils en payent peu comparativement à moi (et à moi seul !) depuis que le maire et sa CCID ont fait augmenter les miens de 20 % [voir ICI l'article : IMPOTS LOCAUX : une augmentation de 20%].
Comme le dit le titre du journal, "c'est le moment de renégocier".