VOIRIE COMMUNALE : une politique de "bouche trous"
Depuis que le seigneur des lieux n'impose plus sa volonté à ses serfs, depuis que l'Homme est devenu Citoyen et décide démocratiquement de ce que doit être sa vie, les "assemblées communales" ont assumé la responsabilité locale des petits et grands chantiers. L'eau, l'électricité, l'école... ont été et sont toujours des priorités pour les habitants des communes.
Autre préoccupation quotidienne des habitants depuis toujours, l'entretien des voies de déplacement. Jadis chemins rudimentaires entretenus par les "corvées" seigneuriales, elles sont devenues des rues et des routes, prises en charge par les services du département et de la commune.
A Crésantignes, la Rue Principale qui est bien entretenue est sous la responsabilité des instances départementales. Rien à dire, ça roule.*
- Ça roule même beaucoup trop vite et ce ne sont pas les quelques panneaux dérisoires posés après mûre réflexion en interne, par le maire et son équipe qui y ont changé quoi que ce soit ! Dans des communes voisines, ils ont su mettre en oeuvre des équipements performants... pas à Crésantignes !
Si la voie principale est bien entretenue par le département, il n'en va pas de même des ruelles communales adjacentes qui dépendent du bon vouloir et des décisions du maire et de son équipe. Et là, ça ne tourne pas rond. Depuis 2004 (date à laquelle je suis venu habiter à Crésantignes !) et depuis que Dominique Blanchard est maire, la voirie communale s'est délabrée.
Aucun entretien conséquent tout au plus une politique de "bouche trous".
Si l'on excepte le bitumage contestable de la place de la mairie (ce n'est pas là que les habitants circulent le plus !), les quelques travaux réalisés par le CM ne sont que des bricolages à court terme et néanmoins onéreux quand on fait le total des factures.
Le bouchage de quelques trous réalisé ce mardi, ruelle du Béché, partie haute de la ruelle du Moulin Menneret, ruelle de l'Étang, ruelle aux Gauthiers, ruelle de l'Église... est l'illustration désopilante de cet entretien au jour le jour, sans perspective, de la voirie communale. On n'ose imaginer que ces "travaux" de voirie à quelques jours des élections municipales, soient destinés a "convaincre les électeurs" que le maire sortant est à la tâche. C'est sans doute, ce que l'on appelle l'entretien des voix !!
On notera que la ruelle du "château" et la première partie de la ruelle Menneret n'ont pas été affectées par ce bouchage de trous. Normal, des trous, il n'y en a jamais eu. A croire que les prédécesseurs du maire Blanchard avaient eu à cœur de faire du bon travail, soignant tant la bande de circulation que les caniveaux et les écoulements d'eau en bordure.
Pour illustrer combien l'entretien de la voirie communale sous le maire Blanchard, relève du grand n'importe quoi, voici quelques exemples
1. Il y a bien sûr la partie haute de la ruelle du Moulin Menneret qui en 2008, pour satisfaire à la volonté du maire d'implanter des entrepôts (!) et un lotissement (!!) dans ce secteur, a du faire réaliser un élargissement de cette voie. Le coût d'un projet sérieux de réfection complète de la rue s'élevait à 83 000 €. L'important pour le maire étant, non pas de réaliser une "vraie rue", mais d'obtenir un permis de construire (!), le CM opta pour un projet rudimentaire d'élargissement à moindre coût : 13 000 €. Chacun peut imaginer la suite (voir l'article écrit à ce sujet en 2013)...
Et ce n'est pas les quelques dépôts d'enrobé de mardi qui vont améliorer l'état de cette chaussée que je ne suis pas le seul à utiliser !
NB : En cliquant sur les photos ci dessous vous les agrandirez.
2. Ruelle de l'église quelques photos des espèces de "goudronnages" réalisés en 2017, sous les fenêtres du 1er adjoint. Du délire.
3. En septembre 2018, la ruelle du château est "prolongée" d'une dizaine de mètres afin de de permettre l'accès bitumé à la maison, achevée depuis plusieurs années, située après le "château". Petit prix (1600 €) pour une petite prestation puisqu'il n'y a ni bordures ni caniveaux. Quand on pense que cette ruelle va devoir être encore prolongée si le lotissement se poursuit (voir l'article URBANISME (suite)") et compte tenu de la forte pente de cette ruelle, il n'est pas sérieux de ne pas prévoir l'écoulement des eaux, des bordures, des caniveaux et même logiquement des trottoirs.
Avant le maire Blanchard, ces équipements se faisaient systématiquement.
Déplorable que depuis 2004 cela ne se fasse plus.
De même qu'il n'y a pas de documents d'urbanisme donc aucun projet d'urbanisme raisonné à long terme, Crésantignes n'a pas de politique de voirie : on y bouche les trous.