INCIVILITÉS ET VIOLENCES : Souvenir douloureux des actes indignes du maire Blanchard
25 avril 2014 : nouvelle agression sur la voie publique à Crésantignes.
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Au lendemain du CM du 24 avril, vers 17 heures, je suis venu consulter le panneau d'affichage officiel de la mairie. Un compte rendu plus que sommaire du CM de la veille y est déjà affiché.
Au moment où je m'apprête à remonter dans ma voiture, le maire Blanchard arrive et se gare derrière moi. Se produisent alors des événements aussi graves que grotesques qui vont me conduire une nouvelle fois, comme en décembre 2007 (voir un prochain article), chez le médecin puis à la gendarmerie pour un dépôt de plainte.
Tout commence par des propos insanes et grossiers à mon encontre, proférés à froid, sans raison, par Dominique Blanchard, maire.
Ecoutez : ce n'est pas une altercation mais une agression manifeste du maire Blanchard.
Voici la transcription de cet enregistrement. Il y manque l'agressivité, la violence et la vulgarité de la voix du maire Blanchard que seul l'enregistrement audio ci dessus peut restituer.
TRANSCRIPTION (1ère partie)
Blanchard : ça va ratus ?
Vaudez : ça veut dire quoi, ça monsieur ? qu'est ce que ça veut dire ratus ?
Blanchard : Rien
Vaudez : Ah bon
Blanchard : c'est toi Ratus (? peu audible)
Vaudez : Vous me tutoyez maintenant ?
Blanchard : Moi je t'emmerde.
Vaudez : Ah bon, pourquoi cela ?
Blanchard : Hein ?
Vaudez : et pourquoi vous m'insultez ?
Voix de femme s'adressant à un jeune enfant : XXX, vient.
Blanchard : Qu'est ce que tu veux ? Qu'est ce que tu veux lâ ?
Vaudez : ça suffit hein !
Blanchard : ça suffit, oui ! sale con
Vaudez : pfuuu
Blanchard : sale con
Vaudez : Pourquoi ça ?
Blanchard : Allez dégage.
Vaudez : J'ai pas à dégager, je suis sur une place publique
Blanchard : Hé, bin moi je t'emmerde
Vaudez : C'est tout ?
Blanchard : En plus… qu'est ce que tu veux ?
Vaudez : Je ne veux rien, je ne vous demande rien
Blanchard : Et bin ta gueule…. T'as compris. T'arrête d'insulter les gens par courrier
Vaudez : Je ne vous insulte pas monsieur.
Blanchard : T'as bien compris !
Si tu m'insultes
Si tu m'insultes (2ème fois)
Vaudez : Calmez vous hein.
Blanchard : Non
Vaudez : Calmez vous
Blanchard : Non
Vaudez : Il y a des témoins hein, je vous signale.
Blanchard : Et bin alors ! moi je vais en faire un témoin, moi
Vaudez : Pardon ?
Blanchard : Je vais t'en faire un témoin moi.
Vaudez : Témoin de quoi ?
Blanchard : Ouais, tu vas voir.
Casse toi.
Vaudez : Bon arrêtez de me suivre.
Blanchard : Moi, je t'emmerde.
Sonnerie des cloches (17 heures)
A l'agression verbale, va succéder une agression physique au cours de laquelle je vais perdre :-(( une bonne poignée de mes longs cheveux arrachés par l'agresseur et gagner un bon torticolis, douleurs cervicales qui perdurent aujourd'hui encore.
26 février 2019
L'enregistrement de la suite de cette agression, plus difficilement audible, -à ce moment de l'agression, je suis monté dans ma voiture et le moteur tourne- n'a jamais été rendu public. Le Procureur puis le Tribunal, eux, l'ont entendu.
Suite à cette sordide agression, Dominique Blanchard a été déclaré "coupable" et condamné "pour les faits de VIOLENCE PAR UNE PERSONNE DÉPOSITAIRE DE L'AUTORITÉ PUBLIQUE [...] commis le 25 avril 2014 à CRESANTIGNES."
Dans un prochain article, je publierai la transcription faite par la Gendarmerie, de l'enregistrement du deuxième temps de l'agression.
De même, je rendrai publique également les monstruosités que le maire Blanchard a déclarées lors de son audition à la gendarmerie et dont il n'a, comme de sa condamnation, jamais fait état. Ses administrés comme ses électeurs ont le droit de savoir.
NB : Si en 2007, j'avais pu disposer d'un enregistrement audio ou mieux encore vidéo, des faits survenus dans la salle du CM, ce n'est pas moi, avec mes 2 côtes fracturées, qui aurait été injustement condamné à 2 mois de prison. Cette condamnation inique due à la dénonciation calomnieuse du maire Blanchard m'accusant de lui avoir en sortant claqué la porte de la salle au visage (!) et cassé une dent (!!) et à des témoignages à charge mensongers de personnes présentes qu'il avait invitées à boire, a été annulée (fait rarissime) par le tribunal d'Appel de Chalons le 5 mars 2009.
Sur cette première agression, on pourra lire l'article paru à la rubrique "Justice" dans la presse locale (Libération Champagne et l'Est-Éclair) sous le titre :
"Clochemerle: le maire débouté en appel".




Rectificatif : "L'individu-aujourd'hui décédé- qui m'a fait tomber était dans le public,
de même que les personnes qui m'ont injurié". PV