DICTAPHONE : Crésantignes dans l'actualité (Dieu merci, toute proportion gardée) !
Impossible d'en dire plus ici aujourd'hui (affaire en cours)... mais le dictaphone est un objet confondant ;-)) avec lequel il est interdit de se défendre même en cas d'agression violente :-((
Dans la presse de cette semaine, on a pu lire ceci :
mardi 18 janvier 2011
L’insaisissable et étrange Christine L. a été reconnue coupable d’assassinat, lundi soir, par la cour d’assises du Val-d’Oise. Cette femme de 41 ans a été condamnée à trente ans de réclusion criminelle après trois heures et demie de délibéré pour le meurtre avec préméditation de son ex-compagnon et père de leur petit garçon, à coups de couteau, le 2 mars 2008 à Vauréal.
La cour a suivi les réquisitions de l’avocate générale, Caroline Brissiaux, pour qui, il s’agissait d’« un crime irrigué par l’égoïsme, la haine et le ressentiment ».
Le dimanche des faits, Dominique Dubois, un chef d’entreprise de 47 ans, exerce pour la première fois son droit de visite. Dans un climat de défiance et de haine, il s’est équipé d’un dictaphone numérique pour enregistrer Christine L. à son insu.
Après les faits, les gendarmes retrouveront l’enregistrement sonore du crime et l’agonie de la victime, un élément rarissime dans une affaire criminelle et surtout décisif : avant d’en prendre connaissance, Christine L. a tenté de plaider la thèse de la légitime défense. Mais l’absence de toute agressivité sur l’enregistrement prouve qu’il n’en était rien, l’accusée passant alors des aveux complets, reconnaissant le meurtre et la préméditation. Ce n’est qu’ensuite qu’elle se rétractera en expliquant avoir été confrontée à un sourire ironique qui l’a fait entrer dans un trou noir.
[…]
L’assassinat est toutefois établi, comme le montre l’enregistrement : « En deux minutes, il y a 17 coups de couteau et elle fait 6 fois référence à son intention de tuer. A aucun moment elle n’appelle les secours. Elle va laisser M. Dubois se vider de son sang. »